NIcolas Dolto

Attaché aux figures de mon quotidien, visages d’amis où d’inconnus, je hante les espaces périphériques, vastes maisons abandonnées devenues terrains inutiles, lieux vagues où se déroulent les rites de libération de l’imaginaire.

Je voudrais exorciser mes angoisses et mes peurs en créant des fétiches, en les capturant sur le support de la photographie argentique comme preuve impossible de la capture du temps.

L’appareil photographique devient une caisse de résonnance de mes émotions et le papier le support de mes questions.